Nous avons récemment présenté de nouvelles méthodes pour la compression, la décompression et le transport des média (audio, image et vidéo).
Pour plus d'informations, voir aux adresses suivantes:
Compression Images et Vidéos
Communications Longues Distances
Ces informations sont écrites à l’intention des investisseurs, des développeurs et des décideurs.
Cet article vise à montrer comment ces méthodes peuvent être utilisées pour construire des réseaux de chaines de blocs basés sur les média et compatibles avec les NFT, le crypto-art et l'art génératif si on utilise les images.
Pour plus d'informations sur les chaines de blocs (blockchains en Anglais) et les NFT (NFT = Non-Fungible Token en Anglais, Jeton Non Fongible), voir aux adresses suivantes:
NFT
Chaine de Blocs
Les chaines de blocs reposent sur la cryptographie asymétrique (clé publique, clé privée).
Depuis la publication en 1995 des algorithmes de Peter Shor permettant de résoudre le problème du logarithme discret et le problème de la factorisation des entiers, les constructions cryptographiques dont la sécurité repose sur le problème du logarithme discret (notamment l'échange de clé de Diffie-Hellman et la signature ECDSA), ou sur le problème de la factorisation d'entiers (notamment la signature RSA) sont théoriquement vulnérables à un attaquant disposant d'un calculateur quantique suffisamment grand et fiable.
Plusieurs algorithmes dits Post-Quantiques ont été normalisés ou sont en cours de normalisation pour résister aux attaques quantiques.
Pour plus d'informations à ce sujet, voir à l'adresse suivante:
Cryptographie Post-Quantique
Dans le document "Communications Longues Distances", nous avons donné la description d'une chaine de blocs orientée média, basée sur nos méthodes de compression audio, image et vidéo, en utilisant les phases de l'arrière plan pour transporter les hashes issus de la validation.
Chaque bloc de la chaine est constitué d'un média (audio, image ou vidéo), le chainage s'effectue via les phases de l'arrière plan.
Pour le média, Par exemple pour l'image, on garde l'avant plan et l'arrière plan sans phase. Ceci permet d'avoir un aperçu presque correct de l'image.
On compresse l'image avec le codec de son choix, on hashe les données du codec et on réparties ces hashes dans les phases de l'arrière plan.
Suivant le nombre points pris pour l'avant plan, le résultat peut être invisible ou légèrement visible. Le résultat est en tout cas compatible avec des images artistiques et les NFT.
Nous avons donné deux exemples d'utilisation:
- Pour assurer un vrai chainage, l’arrière plan est divisé en deux parties: une partie contient les hashes du document compressé avec le codec de son choix, l’autre partie contient les hashes du bloc complet précédent de la chaine.
- Le bloc courant est divisé en trois parties: une partie gauche qui est issue de la validation du bloc précédent, une partie centrale qui contient les informations utiles, et une partie droite qui sera issue de la validation du bloc courant. La partie droite du bloc courant sera la partie gauche du prochain bloc à valider.
D'autres combinaisons sont bien entendu possibles.
Concernant l'arrière plan, on peut par exemple avoir recours à une décomposition YUV ou YCbCR et utiliser l'arrière plan de Y, ou partir directement d'une décomposition RGB et utiliser l'arrière plan de la composante ou des composantes qu'on veut.
Notes:
- Il ne s'agit pas d'un tatouage numérique (digital watermark en Anglais) sur les amplitudes. Avec cette méthode, on utilise des corrélations avec des données identiques du côté de l'émetteur et du récepteur.
- Il ne s'agit pas non plus de sténographie. Ce procédé est très fragile et ne supporte pas la compression. En outre, on ne cherche pas à cacher des informations, mais on cherche à les transporter de manière plus ou moins visible.
- Nos méthodes s'intègrent à des procédés de compression et utilisent les phases qui sont particulièrement bien résistantes aux déformations.
- On peut utiliser l'audio (voix et musique): il suffit d'utiliser FFT et une décomposition en deux plans.
- On peut utiliser la vidéo: il suffit de travailler trame par trame.
- Si on veut utiliser du texte, il faut passer par une image (document numérisé).
Notes additionnelles:
- On peut créer une chaine de blocs secondaire (orientée média) qui sera reliée à une chaine de blocs (classique) plus importante via l'utilisation d'une chaîne latérale (sidechain en Anglais).
- Chaque bloc est visualisable ou audible (via un logiciel) et on peut aller directement vérifier les informations.
- Avec les images, chaque bloc est imprimable. En imposant quelques spécifications supplémentaires, on peut scanner l'image imprimée, retrouver les informations et aller les vérifier directement.
Les tableaux physiques sont concernés par cet aspect.
- Avec les images, on peut créer des actifs numériques (tokens en Anglais), non duplicables, émis et échangeables sur un réseau de chaine de blocs.
En utilisant une décomposition en trois parties, les phases de l'arrière plan de la partie centrale peuvent servir à actualiser les informations courantes et pointer vers des informations additionnelles.
Dans ce cas, les phases de l'arrière plan de la partie centrale ne doivent pas participer à la validation du bloc courant.